Le Grand livre blanc était là, sur le parvis des archives municipales, sous son parapluie, sa "voie lactée".
Consultations publiques de la charte introductive du Grand livre blanc, regards sur la plume, l'ouvrage... il faudra revenir, seul, pour en gouter la pleine saveur.
Il est 13h. 13h10. 13h15.
Les minutes se bousculent et le discours de Jacques Salvator, Maire d'Aubervilliers, commence.
Il est question des suites données aux délibérations du Conseil municipal extraordinaire en date du 20 octobre 2011 : le vote du "projet dit impossible", qui est en train de se mettre en œuvre, la municipalisation des Rues silencieuses et surtout, surtout, la création de l'Indice de tendresse collective et la création, ce jour inaugurée, du premier trésor poétique municipal mondial.
Moment tant attendu!
Et des millions de poèmes s'abattirent sur nous.
Moment solennel, sous une pluie de mots.
"La présente charte introduit le Grand dépôt d'Aubervilliers, se charge de transmettre à la postérité les fondements de ce
trésor, et les conditions de son existence" [extrait du préambule de la charte].
Le Grand livre blanc passe de main en main jusqu'à ce qu'il n'arrive dans celles de David Desbans (chef du service des archives), pour être emmené vers un éternel repos dans la mémoire vivante de la ville...
Outre les consultations individuelles, qui peuvent être faites auprès du service des archives, la prochaine sortie publique du Grand livre blanc aura lieu lors des Journées européennes du patrimoine 2013, pour la mise en dépôt des paroles poétiques dormantes recueillies.
Dernières célébrations.
Le Grand livre blanc repose désormais dans les entrailles du service des archives de la ville.
Il ne peut être consulté sans son parapluie, sa "voie lactée personnelle".
Merci Talou d'avoir prêté ta plume...
"Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve"
Merci à Jacques Salvator, Maire d'Aubervilliers, pour ce premier dépôt poétique.
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écritoire des impressions... à vos plumes!