22/12/2010

La décroissance à l’heure des croissants

Un cadeau de Didier Daeninckx,
aux Souffleurs commandos poétiques et à tous les participants de Rue Silencieuse.
Le 16 décembre 2010, Didier Daeninckx était placé en situation de "scrutateur vertigineux" de Rue silencieuse à l'angle des rues Charron, rue du Moutier et rue de la Courneuve, en haut d'une chaise d'arbitre de tennis. Deux jours plus tard, il nous a envoyé ce petit texte en souvenir de cette matinée exceptionnelle. 


Cela faisait des années que je n'avais pas vu la foule se presser, au petit matin, dans les rues du centre-ville pour s'engouffrer dans les immeubles industriels de la rue Chapon. 
Quarante ans peut-être que l'usine Peters a fermé ses portes, face aux entrepôts où chuchotent les Souffleurs et que les groupes d'ouvrières ne font plus résonner le claquement de leurs talons sur les pavés inégaux… Vingt ans que le vent n'agite plus les blouses grises des magasiniers de chez Dusart et Landini, quinze ans que les affineurs de Brie de Meaux de chez Rey, Grobelet et Rolland ne croisent plus les assembleuses de pompes à vélo de la rue de La Courneuve ou les carrossiers de l'entreprise Mazel.
En fait, on ne se rassemblait pas pour aller bosser mais pour aller pousser. Pendant une heure, le silence allait gagner le coeur de ville afin que l'on entende son battement humain et non le claquement des mécaniques qui roulent. Et si j'étais volontaire, c'est que j'ai une sacrée expérience dans l'exercice qui consiste à plaquer les mains sur l'aile glacée d'une bagnole afin de lui imprimer le mouvement que le moteur à explosions lui refuse.

La première voiture que j'ai eu entre les mains, sitôt le permis obtenu, en juin 1968 était une Simca P60.

 
 
Je travaillais alors à la Johnson Française, une boîte du quartier Pleyel, à Saint-Denis, qui fabriquait de l'anti moustique et de la cire à parquet. Un vieil ouvrier qui partait en retraite m'avait fait cadeau de sa voiture pour 100 francs de l'époque (15 euros), le salaire hebdomadaire que me rapportait mon boulot d'imprimeur dans cette entreprise disparue au moment de la construction de l'échangeur de l'autoroute A86. Un indélicat me l'avait volée le mois suivant alors que le coffre était rempli de mes livres préférés que je m'apprêtais à déménager. La P60 avait été retrouvée quelques semaines plus tard en contrebas du pont de Stains, sur le chemin de halage. La première chose que je fis, c'est d'ouvrir le coffre. Les bouquins n'avaient pas bougé : Picabia, Breton, Aragon, Desnos, Vian, Simenon, Miller, Queneau m'attendaient bien sagement, empilés les uns sur les autres.

 
Mais l'infidélité de la Simca avait été fatal à ses vieilles bronches et quelque temps plus tard, elle termina sa trajectoire à la casse. Pour la remplacer, je restai fidèle à la marque.

 
Le problème de la Versailles, avec sa gueule de requin et son faux air ricain, c'est qu'elle n'avait rien dans les tripes. Un moteur de tondeuse pour traîner une tonne de ferraille. J'ai mis le cap sur la Yougo, Jocelyne à mes côtés et le moulin s'est mis à tousser dans la banlieue de Nancy. Vingt litres d'huile plus tard, il a rendu l'âme aux abords de Zagreb. Tous les passants à qui je demandais le garage le plus proche me répondaient "ça va, ça va…" en pointant le doigt vers le fleuve, au loin. Trop crevés pour nous interroger sur leur surprenante maîtrise du français, nous avons fini par abandonner la Versailles pour rejoindre les berges où des dizaines d'ateliers de mécanique occupaient les terrains vagues. Pas une enseigne où ne figurait pas le mot "Sava" qui est le nom que prend le Danube à cet endroit.

La Panhard (prononcer panard), c'est le pied. Je me souviens avoir acheté cette PL17 à un turfiste en manque de liquidités, au café-tabac du square, à deux pas du théâtre de la Commune.


Le moteur alu refroidi à l'air m'a lâché une nuit de Noël alors que nous traversions la forêt de Senlis, des flocons plein les faisceaux, après avoir réveillonné chez Lhacène, une gargote du passage des Roses dont nous avions  coloré les murs avec les sérigraphies d'affiches de films que j'avais ramenées de Cuba.
Les 2cv, il y en a eu trois, mais seule la première compte. 120 000 kilomètres au compteur, je l'ai démontée pièce par pièce, rue Maurice Lachâtre, à La Courneuve, dans le garage de Gérard Le Moel, un apprenti journaliste qui bossait chez Reuters et avec qui nous avions formé le projet, à l'automne de l'année 1968, d'aller voir de près ce qui se jouait au Moyen-Orient. J'avais fait la connaissance de Roger Caron, un artiste tapissier élève de Jean Lurçat, qui tentait de vendre à Paris ses oeuvres monumentales tissées dans le village druze d'Aley, sur les hauteurs de Beyrouth et il s'était proposé de nous accueillir. Les finances à sec, on est allé piquer un moteur de rechange, dans une casse du Bourget, puis des roues sur les parkings des Courtillières.
Un flingue rescapé de la Résistance planqué dans une portière, quelques bastos trouvées par le pote Blavot dans le quartier des Quatre-Routes et c'était parti pour un périple qui nous a mené à la rencontre des exilés palestiniens dans les camps du Liban, de Jordanie, auprès des combattants du Fatah que Roger côtoyait.  


Je n'ai jamais autant poussé de tôle ondulée que lors du voyage de retour. En Turquie, nous roulions pratiquement sur les chambres à air, tellement les pneus étaient usés. Dix, quinze crevaisons par jour, de la réparation de bord de route, rustine sur rustine… On a atteint Belgrade sur les jantes, le ventre vide. Une nuit à rôder dans la ville à la recherche d'une 2cv à cannibaliser. On a fini par en débusquer deux, devant la façade de l'ambassade de Chine, des deudeuches de luxe avec plaques du corps diplomatique. On a achevé notre longue marche grâce à la gomme mao.
Ensuite, ce fut le grand bond en avant, avec l'acquisition d'une Dauphine Gordini, propulsion arrière, dont il fallait remplir le coffre avant de sable pour  éviter qu'elle ne s'envole dans les virages.

 
Le champion toutes catégories de la Gord reste Lounès Tazaïrt, ancien ouvrier de chez Simca rencontré au Foyer des Jeunes Travailleurs, rue de la Commune de Paris. Il est devenu comédien le jour où Claude Confortès l'a engrené dans sa troupe pour jouer Le Marathon, une pièce qui se déroulait le temps de l'épreuve, avec les acteurs courant sur une piste qui traversait la salle du théâtre. Depuis quarante ans, il ne s'est jamais séparé de sa R8 bleu et blanc et jure, à chaque fois qu'on se rencontre, qu'il va la remonter et tracer des pointes sur l'avenue de la République, comme au bon vieux temps.
Après quelques frayeurs, médiocre adepte de la roulette russe, j'ai abandonné la Dauphine pour un retour dans le passé. 


La 4cv, du moins celle-là, ne démarrait qu'à la manivelle et je me souviens du regard de commisération du secrétaire général de la ville de Villepinte, où j'exerçais alors la fonction de rédacteur en chef du journal municipal, quand il me voyait m'accroupir devant la calandre pour mettre les pistons en mouvement. Un an plus tard, j'ai revendu la bagnole à Patrick Catalifo qui commençait une carrière de comédien et qui incarnera l'un de mes personnages, Novacek, dans six films d'une série télévisée. Je me souviens la lui avoir cédée 400 francs : cent balles par cheval !
L'année suivante, avec Jocelyne, ce devait être en 1977, nous avons sillonné le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, dormant dans notre 4L fourgonnette aménagée. Un jour, près d'Oran, alors que nous marchions le long d'une immense plage, nous sommes tombés sur une vingtaine de naïades, des Algériennes de tous âges qui pratiquaient le nudisme. J'ai pris l'air dégagé d'un lord anglais qui aurait oublié de fermer sa braguette lors d'une réception à Buckigham Palace avant de rebrousser chemin. L'énigme des Algériennes nues m'a longtemps poursuivie, et ce n'est que trente ans plus tard, lisant Un rêve algérien de Jean-Luc Einaudi, que je tombai sur sa résolution. LIsette Vincent, une militante féministe, membre des Brigades Internationales, combattante de l'indépendance, avait fondé un groupe naturiste, après guerre, dans ce secteur du Cap Falcon. Nous avions surpris l'une des dernières manifestations de cette liberté des corps.         
 

 
Puis il y a eu une 204, achetée à Pym, un ami dessinateur, une R16 à bord de laquelle j'ai eu mon seul accident, sur l'avenue Jean Jaurès, en limite de La Courneuve devant la façade du café L'Imprévu. Ce n'est qu'après que j'ai été infidèle au "fabriquons français". Pour être juste, l'industrie avait elle-même sabordé Simca, Talbot, Panhard et Levassor. Je me suis rabattu sur une Coccinelle avant de sillonner l'Europe en Audi alors que la poussière de la chute du Mur de Berlin n'était pas encore retombée. Berlin, justement, Anvers, Barcelone, Lisbonne, Prague, Sofia… De ces incursions dans la réalité mouvante d'après guerre froide sont nées les enquêtes de Novacek que France 2 diffusa au milieu des années 90.


Depuis dix ans maintenant, je roule dans la même Golf, 250 000 kilomètres au compteur. Celle-là, je ne l'ai jamais poussée. Pour être franc, j'ai été tenté, jeudi 16 décembre au petit matin, de m'installer au volant et de profiter des dizaines de Souffleurs postés aux carrefours, pour traverser mon quartier propulsé en silence par les hommes vapeur. Je suis allé au garage, j'ai mis la clef dans le neiman, j'ai tourné. Rien. Pas un bruit, pas un déclic. La bagnole n'a jamais voulu démarrer.
Je crois qu'elle avait envie de souffler.


Didier Daeninckx 

17/12/2010

"la Ville silencieuse"

Rue silencieuse sous la plume de Nathalie Perrier pour le Parisien

les Souffleurs proposent le silence

Un reportage de Cécile de Kervasdoué sur France Culture

16/12/2010

On l'a fait!

Mister Cube, aux Souffleurs

Putain on l'a fait.
A 6h Karim et moi on attendait devant le manège, avec nos parapluies constellés, que les fous du petit matin descendent du bus. A 6h15, personne. Nous attendons, nous nous regardons, nous échangeons petits mots et grandes espérances, nous scrutons. Olivier passe nous voir, nous lui disons, Olivier tu nous dis qu'au hangar c'est calme, et nos regards échangés sont un mélange de souffle suspendu, d'ombre du doute, de ON Y CROIT. L'attente continue. C'est - maintenant - ou - pas. Et puis... enfin, se succédant au fil des bus, Alice, ancienne stagiaire chez les Souffleurs, avec une copine, l'ami François Massut, des têtes inconnues et pas toujours inconnues, vous étiez à l'apéro du 4, oui c'est ça, et une bande de lycéennes, on les a recrutées où celles-là, bonjour, bienvenue, merci d'être là, oui suivez ces personnes. Allez, c'est parti, c'est parti, ensuite Eric et Jando nous relaient, halte à la boulangerie pour les baguettes, vite au hangar, combien sommes-nous ? combien sommes-nous ! Et là, me posant une seconde dans ce hangar, notre hangar qui résonne de tous ces gens, avec leurs corps, avec leur voix, je ne sais pas combien nous sommes mais quelque chose m'arrive sans prévenir, un sanglot, une bouffée d'émotion, cette phrase Putain on va le faire, allez on va le faire...
Depuis, mes amis, je m'en offre régulièrement, de ces petites bouffées, elles débarquent dès que je pense à nous, cette rue, cette nuit. On l'a fait. Merci à vous. Merci à nous, tous.

"Riez vous êtes poussés"

Retrouvez l'article et la galerie de photo réalisée par Aubermensuel sur le site de la Ville d'Aubervilliers :

Vu à la TV!

Claire Lacroix et Noé Salem étaient venus observer l'opération "Rue Silencieuse".
Ils ont proposé un reportage à la rédaction de France 3 Île-de-France, qui a été diffusé dans l'édition de midi et à nouveau le soir sous le regard de Claude Bartolone, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

Dernières minutes avant Rue Silencieuse sur France Culture

Marie Richeux nous a accompagnés en pensée et en direct sur France Culture dans son émission "Pas la peine de crier" [de 6h à 7h sur France Culture]. Olivier Comte était en direct avec elle pour les toutes dernières minutes avant le déploiement des Pousseurs de voitures dans les rues de la Courneuve, rue Charron, rue du Moutier et rue Pesqué.

15/12/2010

Feuille de route pour demain à l'aube

De 6h à 7h demain, nous vous accueillerons devant le manège sur la place de la Mairie, [arrêt de bus "Mairie d'Aubervilliers"], pour vous conduire sous notre hangar au 2 rue Chapon
À demain!

13/12/2010

Feuilleton #5 : Alerte !

Un rêve a fait le tour du monde sur les épaules d'un marin
Un rêve a fait le tour du monde, c'était le mien...
Alors je dors sur des légendes, et je peux voir de mon grenier
Tomber les neiges de Finlande sur les Noëls d'Aubervilliers.
Édith Piaf
Chers Rêveurs-pousseurs, tendres compagnons,

nous sommes à J-3 de notre folle aventure,
et nous avons encore besoin de beaucoup de bras!
Vite, demandez à vos amis de vous accompagner, parlez-en encore autour de vous et inscrivez-les!

Le rendez-vous est fixé à 6h sous notre hangar au 2 rue Chapon, pour un petit déjeuner préparé par l'association Albertivillarienne "La Nounourserie de Bafah"Nous nous déploierons à partir de 6h40 pour pousser poétiquement les voitures de 7h à 8h. Venez habillés chaudement, vêtus dans votre propre élégance.
Arté, Télérama, le Parisien, France Culture, France 3 Île-de-France, Aubermensuel,
le CICA et plusieurs autres artistes et journalistes seront présents.

Nous préparons déjà le hangar pour vous accueillir, nous comptons sur vous =)
et sachez que s'il neige, notre "Rue Silencieuse" n'en sera que plus belle!

Les Souffleurs commandos poétiques
retrouvez ici les derniers épisodes de notre feuilleton :
retrouvez aussi la chanson d'Édith Piaf "Les neiges de Finlande"
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Un focus transport en commun, à ceux qui devront traverser Aubervilliers :

En arrivant des Quatre-Chemins et du métro Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins (ligne 7),
vous pouvez prendre le bus 150 qui commence à circuler à 5h15 à la porte de la Villette
En arrivant des quartiers Nord d'Aubervilliers et du métro Fort d'Aubervilliers (ligne 7),
vous emprunterez le bus 173, premier départ dès 5h15 au Fort d'Aubervilliers
Enfin, en provenance de l'Est, et du RER La Plaine - Stade de France, le bus 173, dans l'autre sens,
vous transportera vers la Mairie d'AUbervilliers en passant par le quartier du Landy dès 5h33 au départ de la gare RER
Dans tous les cas, vous pouvez descendre à l'arrêt "Mairie d'Aubervilliers".
Traversez la place de la Mairie et empruntez la rue du Moutier sur quelques dizaines de mètres en laissant l'église sur votre droite. Tournez à gauche après la librairie des Mots Passants dans la rue de la Courneuve, 
puis prenez la première à droite : c'est la rue Chapon, nous sommes au numéro 2, une large et haute porte en métal gris qui ce matin-là sera largement ouverte. 
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À jeudi!

09/12/2010

sortie des classes - écoles Guesde et Jaurès

Jeudi 9 décembre, nous étions à la sortie des classes de Jules Guesde et Jean Jaurès, rue Paul Bert.
Nous avons fait la rencontre de parents d'élèves qui attendaient leurs enfants.

 et nous avons chuchoté les élèves à leur sortie...
Jusqu'à la toute dernière!
Sur le chemin du retour, nous avons soufflé dans la rue des cités

Vivre sa Ville, sur France Culture

les Souffleurs commandos poétiques  
étaient ce matin vendredi 10 décembre sur France Culture 
dans l'émission Vivre sa Ville de Sylvie Andreu
entre 11h15 et 11h21
Olivier Comte y parlait de Rue Silencieuse
 

Réécoutez ici l'émission de Sylvie Andreu

07/12/2010

Rendez-vous le 16 décembre

Aubermensuel et En commun vous donnent rendez-vous avec les Souffleurs commandos poétiques le 16 décembre au petit matin. Rue Silencieuse a lieu de 7h à 8h du matin, le petit déjeuner vous est offert à 6h dans notre hangar de création... vous pouvez encore vous inscrire pour pousser avec nous les voitures de nos voisins!
Informations & inscriptions au 01 40 11 35 79 - coordination@les-souffleurs.fr

06/12/2010

Rue Silencieuse : le teaser!

Le teaser de Rue Silencieuse a été tourné près du Fort d'Aubervilliers ce matin


Conception & direction d'acteur : Olivier Comte
Production : Le CICA -Albertivi [Images & montage : Éric Garreau, Son : Denis Ralite]
avec la complicité de l'Unité Territoriale Voirie & Déplacements de Plaine Commune à Aubervilliers
Avec : Christophe Bonzom, Hélène Lanscotte, Nicolas Bilder, Axel Bry et Olivier Comte.

04/12/2010

Apéro-surprise pour les rêveurs du petit matin

Samedi dernier, nous avons reçu sous le toit enneigé de notre hangar quelques-uns des Pousseurs de voitures, rêveurs fous de l'équipée du 16 décembre.Vers 13h, l'Accordéon-club d'Aubervilliers et les Souffleurs commandos poétiques ont offert une surprise aux futurs Pousseurs de voiture.
Nous avons présenté la signalétique poétique créée spécialement pour Rue Silencieuse par le Souffleur Nicolas Bilder : plus de 60 panneaux destinés à interpeler les conducteurs de véhicules et les préparer à se laisser faire dans  notre "Zone de chuchotement"... Dans la nuit du 15 au 16 décembre, nous ajouterons ces panneaux à la signalisation routière habituelle des rues menant à la "Zone de Chuchotement".
Dans la fraîcheur de la fin de matinée hivernale, nous étions environ 80 personnes pour partager l'apéritif. Merci à tous ceux qui étaient présents! Nous tenons à dire à ceux d'entre vous que nous avons rencontrés sur les marchés, dans les stades et dans les salles de sport que nous espérons être plus nombreux encore le 16 au petit matin, et à l'occasion de la Grande Fête des Pousseurs de voiture en mars prochain!

03/12/2010

sortie des classes - lycée Jean-Pierre Timbaud

Le dernier établissement scolaire que nous avons surpris poétiquement cette après-midi a été le lycée Jean-Pierre Timbaud.
Quelques souvenirs :

sortie des classes - écoles Macé et Condorcet

Vendredi 3 décembre, nous étions devant les écoles Jean Macé et Condorcet pour une nouvelle après-midi de Sorties des classes à Aubervilliers. Nous avons chuchoté des secrets poétiques aux élèves et aux parents d'élèves, puis nous nous sommes dirigés vers le lycée Jean-Pierre Timbaud.