Brigitte, aux Souffleurs
Zétions là Karim, Jando et bibi ma pomme, 13h au club de tennis Karman. Le cours des 5-7 ans. Il n'y a que des mamans qui sont là à admirer leurs bambins à travers la vitre. La pêche ne se présente pas top, vu que les mamans le matin de 7 à 8h s'occupent des enfants, habillage, mangeage, accompagnage à l'écolage, et retournage à la maison pour faire le..... ménage, balayage, nettoyage, et puis remangeage, réaccompagnage à l'écolage. Notre trio pas vraiment de choc pour le coup se décide à partir, quand soudain l'espoir renaît à la vue d'un..... homme, un mec, un type, un mâle, un tcheum, derechef Jando fond littéralement sur lui, suivi de Karim et moi, on l'encadre, pas de risque qu'il s'échappe. Et là notre Jandorella, armé de son savoir de professionnel de la communication, commence son laïus, ça mord, oh oui ça mord, le gars trouve qu'on est totalement malade mais il aime ça, et voilà bingo son nom est couché sur la fiche d'inscription.
Sur le point de partir, un prof nous dit qu'à côté au stade, il y a probablement des tas de papas qui accompagent leurs enfants au foot. Merci pour le tuyau. On se caparate illico et nous voici à l'entrée du stade, là 2 types sont en grande conversation, on se plante devant eux , tout sourires croissants de lune ultra brite plus très bright et vlan c'est reparti je redéroule le déroulé du pourquoi qu'on est là, alors alors ça vous dit de pousser, hein hein, ça vous dit. ? -- OUI OUI -- Ah oui euh vous voulez, euh oups attendez, oh là mon stylo mais où qu'il est, excusez moi je suis à vous tout de suite, ah ça y est le voilà ce P... de stylo, alors voilà je suis prête, notre nom ? -- BYL , votre prénom ? -- Martial -- (oh mais ça me dit quelque chose ça, Martial BYL, Martial BYL, pourquoi je connais ce nom là, Face BOOK ? Les copains d'abord ? une vie antérieure ?. Ah mais oui EVIDEMMENT, mais quelle buse je fais. Te marre pas Adrienne, du respect pour les anciens (oups pardon Olivier, je le redirai plus)
On continue notre avancée sur le stade, et nous glanons encore deux inscriptions.
Ensuite nous allons boire un café chez Djamel, mmmmmm... il fait chaud, Jando s'endort sur la table, la tête posée sur les bras, je lui fais un bisou sur la joue libre, une caresse dans le dos, il sourit aux anges comme un bébé. Et là me revient ce texte de Jean-Michel Maulpoix
" je ne me souviens pas de mon enfance. C'est une flaque d'eau qui a séché, ou somnole en moi quelque part. Cela n'a guère d'importance ; ce temps là était voué à se perdre. Il me semble parfois reconnaître le son d'une voix, un silence, et des mots inespérés que je n'invente pas, mais que je retrouve. Voilà ce qu'il me reste"
Karim et moi décidons d'aller chez les commerçants qui n'ont pas encore été visités. Nous laissons le bébé jouer avec les anges.
Nous traversons la rue et nous voilà au salon de coiffure. Karim qui connaît la chanson nous torche ça en deux coups de cuiller à pot. Ah au fait savez-vous d'où vient cette expression ? Elle viendrait d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, dont le château se situait à Pau . Alors qu'il était retenu loin de la reine Jeanne d'Albret, celle-ci donna naissance à un beau bébé qui allait devenir le futur Henri IV. Prévenu de l'heureux événement, le roi annonça la bonne nouvelle à ses courtisans en disant "Messieurs, la reine nous a donné un petit prince en deux coup de cul hier à Pau". Bon trève de tergivergéturgescensations, on laisse des tracts, et on colle une affiche sur la vitrine à l'intérieur. En sortant on s'aperçoit que le "CULIN" de "MASCULIN" inscrit sur la vitrine cache une grande partie de l'affiche, bon allez c'est pas grave, hein c'est pas grave Karim ??? Karim dis-moi que c'est pas grave, on voit quand même un peu hein Karim ??? ARGHHHHHHHH Non non je peux pas, je peux pas, je supporte pas ce "CULIN" sur notre affiche, toi non plus hein Karim, allez viens on y retourne..... Mission accomplie en route pour la prochaine étape, légers, légers, délestés du poids de ces cinq lettres. Nous arrivons au cyber café, le patron est là qui discute avec un client, ils sont souriants, ils nous écoutent, un rire un peu plus appuyé de temps à autre, et sans que nous ayons à discuter nous demandent de les inscrire. Comme dans du beurre, des doigts dans le nez, trop fastoche. On retrouve Jando au café, le teint rose, la mine reposée, et nous voilà partis au club de boxe, Cube nous a rejoints , Axel nous y attend. Le cours adultes n'a pas encore démarré, et Kader aura du retard. En attendant je m'assois à côté d'un grand boxeur, oh oui il grand, il est fort, sous son gros anorak on ne voit pas grand chose, mais on imagine, le muscle fuselé, la peau ruisselante, la veine battante, l'arrogance du regard, la puissance des mâchoires, la fureur du souffle, le ventre rugissant, la BÊÊÊÊÊÊÊÊTE QUOI , hein euh quoi ah oui oui oh salut Tof, super t'es là !!! on t'attendait. En attendant la BÊÊÊÊÊÊTE s'est couchée sur le papier, il s'appelle Mohamed et il n'a pas quitté son anorak.
La suite ne se passe pas vraiment comme on l'escomptait, bref on a laissé des tracts, des invitations pour l'apéro et une liste à l'entraîneur qui inscrira lui-même les volontaires.
Pas de signatures mais des photos, hi hi hi hi hi .
Ensuite direction centre nautique, bon une fois de plus mon maillot n'a servi à rien, pourtant ça promettait, imaginez, Jando, Tof, Axel et moi. On trouve tout à la Samaritaine !!!!
Bref on est dans le hall ,Il y a bien des cours d'adultes, mais ils arrivent au compte goutte, on réussit quand même réunir un petit groupe de nageurs, et TOF les ballagande en beauté, résultat trois autres inscriptions.
Et mais il fait nuit, ben oui il est 8h, je l'ai pas vu passer cette journée moi, en revanche je l'ai sentie, oh que oui je l'ai sentie.
Zétions là Karim, Jando et bibi ma pomme, 13h au club de tennis Karman. Le cours des 5-7 ans. Il n'y a que des mamans qui sont là à admirer leurs bambins à travers la vitre. La pêche ne se présente pas top, vu que les mamans le matin de 7 à 8h s'occupent des enfants, habillage, mangeage, accompagnage à l'écolage, et retournage à la maison pour faire le..... ménage, balayage, nettoyage, et puis remangeage, réaccompagnage à l'écolage. Notre trio pas vraiment de choc pour le coup se décide à partir, quand soudain l'espoir renaît à la vue d'un..... homme, un mec, un type, un mâle, un tcheum, derechef Jando fond littéralement sur lui, suivi de Karim et moi, on l'encadre, pas de risque qu'il s'échappe. Et là notre Jandorella, armé de son savoir de professionnel de la communication, commence son laïus, ça mord, oh oui ça mord, le gars trouve qu'on est totalement malade mais il aime ça, et voilà bingo son nom est couché sur la fiche d'inscription.
Sur le point de partir, un prof nous dit qu'à côté au stade, il y a probablement des tas de papas qui accompagent leurs enfants au foot. Merci pour le tuyau. On se caparate illico et nous voici à l'entrée du stade, là 2 types sont en grande conversation, on se plante devant eux , tout sourires croissants de lune ultra brite plus très bright et vlan c'est reparti je redéroule le déroulé du pourquoi qu'on est là, alors alors ça vous dit de pousser, hein hein, ça vous dit. ? -- OUI OUI -- Ah oui euh vous voulez, euh oups attendez, oh là mon stylo mais où qu'il est, excusez moi je suis à vous tout de suite, ah ça y est le voilà ce P... de stylo, alors voilà je suis prête, notre nom ? -- BYL , votre prénom ? -- Martial -- (oh mais ça me dit quelque chose ça, Martial BYL, Martial BYL, pourquoi je connais ce nom là, Face BOOK ? Les copains d'abord ? une vie antérieure ?. Ah mais oui EVIDEMMENT, mais quelle buse je fais. Te marre pas Adrienne, du respect pour les anciens (oups pardon Olivier, je le redirai plus)
On continue notre avancée sur le stade, et nous glanons encore deux inscriptions.
Ensuite nous allons boire un café chez Djamel, mmmmmm... il fait chaud, Jando s'endort sur la table, la tête posée sur les bras, je lui fais un bisou sur la joue libre, une caresse dans le dos, il sourit aux anges comme un bébé. Et là me revient ce texte de Jean-Michel Maulpoix
" je ne me souviens pas de mon enfance. C'est une flaque d'eau qui a séché, ou somnole en moi quelque part. Cela n'a guère d'importance ; ce temps là était voué à se perdre. Il me semble parfois reconnaître le son d'une voix, un silence, et des mots inespérés que je n'invente pas, mais que je retrouve. Voilà ce qu'il me reste"
Karim et moi décidons d'aller chez les commerçants qui n'ont pas encore été visités. Nous laissons le bébé jouer avec les anges.
Nous traversons la rue et nous voilà au salon de coiffure. Karim qui connaît la chanson nous torche ça en deux coups de cuiller à pot. Ah au fait savez-vous d'où vient cette expression ? Elle viendrait d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, dont le château se situait à Pau . Alors qu'il était retenu loin de la reine Jeanne d'Albret, celle-ci donna naissance à un beau bébé qui allait devenir le futur Henri IV. Prévenu de l'heureux événement, le roi annonça la bonne nouvelle à ses courtisans en disant "Messieurs, la reine nous a donné un petit prince en deux coup de cul hier à Pau". Bon trève de tergivergéturgescensations, on laisse des tracts, et on colle une affiche sur la vitrine à l'intérieur. En sortant on s'aperçoit que le "CULIN" de "MASCULIN" inscrit sur la vitrine cache une grande partie de l'affiche, bon allez c'est pas grave, hein c'est pas grave Karim ??? Karim dis-moi que c'est pas grave, on voit quand même un peu hein Karim ??? ARGHHHHHHHH Non non je peux pas, je peux pas, je supporte pas ce "CULIN" sur notre affiche, toi non plus hein Karim, allez viens on y retourne..... Mission accomplie en route pour la prochaine étape, légers, légers, délestés du poids de ces cinq lettres. Nous arrivons au cyber café, le patron est là qui discute avec un client, ils sont souriants, ils nous écoutent, un rire un peu plus appuyé de temps à autre, et sans que nous ayons à discuter nous demandent de les inscrire. Comme dans du beurre, des doigts dans le nez, trop fastoche. On retrouve Jando au café, le teint rose, la mine reposée, et nous voilà partis au club de boxe, Cube nous a rejoints , Axel nous y attend. Le cours adultes n'a pas encore démarré, et Kader aura du retard. En attendant je m'assois à côté d'un grand boxeur, oh oui il grand, il est fort, sous son gros anorak on ne voit pas grand chose, mais on imagine, le muscle fuselé, la peau ruisselante, la veine battante, l'arrogance du regard, la puissance des mâchoires, la fureur du souffle, le ventre rugissant, la BÊÊÊÊÊÊÊÊTE QUOI , hein euh quoi ah oui oui oh salut Tof, super t'es là !!! on t'attendait. En attendant la BÊÊÊÊÊÊTE s'est couchée sur le papier, il s'appelle Mohamed et il n'a pas quitté son anorak.
La suite ne se passe pas vraiment comme on l'escomptait, bref on a laissé des tracts, des invitations pour l'apéro et une liste à l'entraîneur qui inscrira lui-même les volontaires.
Pas de signatures mais des photos, hi hi hi hi hi .
Ensuite direction centre nautique, bon une fois de plus mon maillot n'a servi à rien, pourtant ça promettait, imaginez, Jando, Tof, Axel et moi. On trouve tout à la Samaritaine !!!!
Bref on est dans le hall ,Il y a bien des cours d'adultes, mais ils arrivent au compte goutte, on réussit quand même réunir un petit groupe de nageurs, et TOF les ballagande en beauté, résultat trois autres inscriptions.
Et mais il fait nuit, ben oui il est 8h, je l'ai pas vu passer cette journée moi, en revanche je l'ai sentie, oh que oui je l'ai sentie.
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