Karim, 27 OCT 2010
Abdel est employé, le patron n’est pas là. Abdel est amusé par l’idée des rues silencieuses. Il nous souhaite bon courage. Lui personnellement il doute que ça marchera. On est courageux. Il trouve que parce qu’on est des artistes et qu’on fait ça, on se sacrifie. On est des gens qui se sacrifions.
Abdel fait des allers-retours entre la France et la Tunisie. Abdel est tunisien. Mais il ne va pas rester là. Le 16 décembre il ne sera plus là. Ici à Paris c’est trop stressant, c’est pire qu’au bled, sauf la tour Eiffel et Saint Michel. Là-bas le poisson il est bio, vraiment bio, mais pas ici. Ici c’est congelé. Non il ne sera sûrement pas là le 16 décembre. On l’invite à passer au hangar, il habite juste à côté. Il veut bien venir s’il y a des jolies filles, mais pas habillé comme ça, pas en jean… Mais il passera.
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