Louées soient les deux syllabes du soleil
Louées soient les deux syllabes du soleilL'archipel du silence où je trouve les mots
Le voyage de seuil en seuil qui est le vrai voyage
Loué celui qui s'égare
Celui dont la parole est dans l'écart
Loué soit le monde parce que tout existe
Ailleurs que dans le poème et en lui
Je suis de mon enfance et donc de nul ailleurs
Minuit de lumière alphabet du rien
Mer blanche mer du soleil couchant
Grande mer intérieure à l'ouest de nos rêves.
Amina Saïd, la Douleur des seuils, 2002
A l'occasion de la fête de la ville, des associations,
le dimanche 20 juin 2010
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