On monte un petit échafaudage de toile blanche comme une page blanche. On invite les gens à entrer, s’assoir et parler de ce qu’Aubervilliers pourrait faire pour eux dans leurs rêves les plus fous. On note silencieusement, scrupuleusement, consciencieusement. On démonte puis on remonte ailleurs, plusieurs fois par jour, plusieurs jours par semaine. Silencieusement, scrupuleusement, consciencieusement.
Puis nous poserons notre regard sur cette cueillette et nous dégagerons et rédigerons de la moisson une ou plusieurs propositions poétiques rêvées pour la ville et pour soi même dans la ville. Et nous essayerons de les faire voter par le Conseil Municipal Extraordinaire. C’est simple, non ?
Olivier Comte, les Souffleurs commandos poétiques
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