Rêves chinés devant le centre social Berty Albrecht, lundi 26 septembre 2011 de 17h à 19h30
J’ai aucune idée. Aujourd’hui, ce qu’il faudrait, c’est tout changer. En fin de compte, c’est comme si on était dans un TGV qui va trop vite. La solution je l’ai pas. Ceux qui sont au pouvoir ne sont pas crédibles. Les autres non plus. Il faut voter pour qui? On se fait voler en démocratie comme en dictature. La seule différence c’est qu’on nous a pas demandé notre avis en dictature. Les gens sont sur le basique aujourd’hui. On peut se permettre d’avoir le rêve quand on a de quoi vivre. Les gens galèrent, n’y arrivent plus. Un homme dans ces conditions ne se donne pas l’occasion de rêver. Je sais pas où est la solution. On est dans une fracture. Quand les gens ne pourront plus manger, ce sera la catastrophe.
J'aspire à une bonne association de quartier qui peut créer une vie de quartier dans le quotidien. Par exemple, une salle polyvalente avec initiation à l’Internet, des rencontres interculturelles pour un partage, pour profiter des différences ethniques, plus d’humanité, de convivialité, prévoir une sécurité sans uniforme mais des personnes capables d’anticiper par la parole.
Un terrain de quad, de cross, une piscine en bas de chez moi.
Plus d'argent, moins de soucis. De partir bientôt, je suis dégoûtée du quartier. D'acheter une maison, d'être libre.
Je rêve de motos, de filles, de voyages gratuits, Miami, Hollywood et inviter tout le quartier, que tout le monde soit en bonne entente, la police et les jeunes, le fait d’avoir des trucs gratuits ça aide. Pourquoi on peut pas utiliser les vélib ? Et des locaux pour les jeunes où on peut être à dix ou quinze.
J’aimerais que tout soit bien. Je ne trouve pas les mots. Je ne parle pas bien.
Moi je ne fais pas de rêves à cause du shit.
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